Saint-Brevin Les Pins : La lutte contre les chenilles passe par les particuliers (13/02/18)

Saint-Brevin Les Pins : La lutte contre les chenilles passe par les particuliers (13/02/18)

Saint-Brevin Les Pins : La lutte contre les chenilles passe par les particuliers (13/02/18)

Bravo à la commune de St-Brévin les Pins ! Particulièrement touchée par la prolifération de la processionnaire du pin, elle invite la population à lutter de façon écologique contre ce nuisible et leur fait profiter de tarifs avantageux pour l'achat d'un collier Écopiège® ! Générosité et efficacité au service de la protection des populations !

Interview de Madame Dorothée Pacaud, adjointe à l'environnement de la mairie de St Brévin Les Pins

(source : Ouest-France, le 13/02/2018)

Qu’est-ce qu’une chenille processionnaire ?

C’est un nuisible que l’on trouve surtout dans les pins. Elle se déplace en groupe, sous forme de procession, d’où elle tient son nom. Elle est principalement connue pour ses poils urticants. Très volatiles, ils peuvent provoquer des boutons, des brûlures ou d’autres réactions plus importantes chez l’homme et certains animaux, comme le chien. Elles peuvent aussi tuer les arbres. Avec le réchauffement climatique, on constate que les chenilles descendent plus tôt de leurs nids et restent plus longtemps au sol qu’il y a quelques années.

Comment lutter contre leur prolifération ?

Depuis l’interdiction de l’épandage aérien de pesticides, décidée en 2014, nous avons développé de nouvelles techniques : la pulvérisation du bacille de Thuringe (insecticide biologique) au sol ; l’utilisation de pièges à phéromones, pour capturer les papillons adultes mâles en été ; la pose de collerettes éco-piège sur les troncs, pour empêcher les chenilles de descendre ; la mise en place de nichoirs à mésanges, prédatrices naturelles ; et enfin l’échenillage, qui est le retrait manuel des nids. Cela représente un budget de 40 000 € par an.

Par le biais de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), nous nous tenons informés des derniers moyens. Des drones, mais aussi des pistolets type paintball, avec des boules de phéromones, sont par exemple testés à titre expérimental.

Et pour les particuliers ?

Si l’on veut se débarrasser d’un nid qui est accessible, il est d’abord recommandé de l’ébouillanter, pour éviter aux poils de se répandre. Il faut ensuite le couper et le brûler. Il est évidemment recommandé de se protéger les mains et le visage.

Il est aussi possible de faire appel à la mairie, qui finance les diagnostics et la moitié du coût du traitement, si le particulier décide de le faire. Pour les pièges, des achats groupés sont proposés, pour bénéficier de tarifs avantageux.

En 2017, 137 interventions ont été réalisées chez les particuliers, suite aux inscriptions en mairie. Cela reste peu comparé à la population de la commune. On a beaucoup de résidences secondaires, avec des jardins qui ne sont pas traités, ce qui limite notre action. Il serait bien de s’arranger entre voisins. La lutte n’est efficace que si elle est collective.

Des précautions particulières à prendre ?

Il faut être prudent et ne pas jardiner les mains nues, par exemple. Il est également important de sensibiliser les enfants. Nous faisons beaucoup de prévention dans les écoles, notamment à Paul-Fort, qui est la plus touchée par ce phénomène.

Contact : mairie de Saint-Brevin, 1, place de l’Hôtel-de-Ville. Services techniques : 02 40 64 45 12.

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